S. m. pl. (Théologie) hérétiques du IVe siècle, ainsi nommés d'Aètius leur chef, surnommé l'Impie ou l'Athée, natif de la Célésyrie aux environs d'Antioche, ou d'Antioche même. Il joignait à la plus vîle extraction les mœurs les plus débordées : fils d'un père qui périt par une mort infame, il fut dans ses premières années esclave de la femme d'un vigneron : sorti de servitude, il apprit le métier de Forgeron ou d'Orfèvre, puis exerça celui de Sophiste : de là successivement Médecin, ou plutôt charlatan ; Diacre et déposé du Diaconat ; détesté de Constance et flétri par plusieurs exils ; enfin chéri de Gallus et rappelé par Julien l'Apostat, sous le règne duquel il fut ordonné Evêque. Il fut d'abord sectateur d'Arius, et se fit ensuite chef de parti. Tillemont, tom. VI. art. lxv. pag. 405. et suiv.
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